|
L‘histoire du Grand Prix de 1952 par Michel Ribet Cela s’est passé à Saint Gaudens, le 10 Août 1952. C’est sur la toute nouvelle version du circuit, ramené à 4,407 km et devant plus de 30 000 spectateurs, que le champion italien Alberto Ascari remporte sur Ferrari le 17ème Grand Prix du Comminges devant son coéquipier Farina |
![]() |
Contrairement
aux habitudes, ce n’est pas sous la canicule du mois d’Août, mais par
un temps frais dû aux pluies de la veille, que le Grand Prix
accueillait les meilleurs pilotes du moment.
Dès le départ, (photo ci-dessus) Manzon se porte en tête devant Trintignant et Ascari, au deuxième tour, au virage de Beaurivage à Valentine, Ascari frotte sa roue avant avec un concurrent et fausse sa direction. Le team manager de la Scuderia Ferrari, Ugolini, arrête au stand son 3ème pilote Simon, Ascari en fait de même et prend la voiture de son coéquipier (déjà à l’époque, les consignes d’équipe étaient clairement définies). |
Ascari reprend la course en 9ème position et remonte. Ce fut d’ailleurs la grande attraction de cette épreuve puisque Ascari
réussit l’exploit de tourner aussi vite en course qu’aux essais. Chez
les français, Manzon abandonne au stand, Trintignant s’arrête au 36 ème
tour pour changer sa roue avant gauche (rayons cassés) et abandonne
2 tours plus tard (boîte de vitesse), Rosier se retourne au virage de
raccordement avec la RN 117. Pendant ce temps, les Ferrari font
«cavalier seul» et remportent les deux premières places devant un très
courageux Berha. 30 tours : 350 cm3, l’anglais Bruguière A.J.S. à 123 km/h de moyenne gagne d’une roue devant Mudford (NZ) A.J.S. et Hollier (NZ) A.J.S.. Triplé des motos anglaises A.J.S., le premier français Collot termine en 6ème position sur Norton. 35 tours : 500 cm3, le néozélandais Hollier sur Norton gagne à 129 km/h de moyenne devant Collot (F) sur Norton et Bruguière (GB) sur Norton. L’autre français Guit termine 6ème sur Gilera. |