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Les membres d‘honneur |
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Maurice TRINTIGNANT, Un Champion populaire, un palmarès prestigieux |
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Charles POZZI,
Puis son parcours professionnel étroitement lié à la marque Ferrari est le reflet d'un grand Monsieur qui reste un exemple pour nous. |
En 2001 il
nous quitte et notre Club perd un ami cher, qui à plusieurs reprises
apportait son soutien par sa présence dans bon nombres d'organisations
du Club. |
René DREYFUS, C'est grâce à sa
magnifique victoire au 2ème Grand Prix de Monaco disputé le 6 Avril
1930 que René DREYFUS originaire de Nice s'est fait connaitre...engagé
sur une Bugatti 35 B privée dont il était co-propriétaire avec le
concessionnaire de Nice Ernest FRIDERICH, il remporte le Grand Prix
devant le Bugatti Officielle de Louis CHIRON, Ettore BUGATTI n'a pas
apprécié ...sur le moment seulement car en 1932 il engageait René
DREYFUS (parti entre temps courir chez Maserati) comme pilote d'usine.
S'en suivi une magnifique carrière émaillée de nombreux succès sur ces
marques mais aussi pour Alfa Roméo (qui était déjà la Scudéria
Ferrari), Delahaye, Talbot Lago. |
La 2ème Guerre mondiale mit un
terme à son épopée fantastique et dangereuse ou plus de 90 % des ses
amis pilotes disparurent en course ! Ayant disputé les 500 miles
d'Indianapolis en 1940 (classé 10e sur Maserati) il fut bloqué en
Amérique. Il s'engagea dans l'armée Américaine et participa à la
campagne d'Italie et la libération de la France.
Vivant à New York, à chaque fois qu'il était invité en France ou à Monaco pour le GP, René DREYFUS faisait un détour sur St-Gaudens sans oublier de faire plusieurs tours de circuit avec mille anecdotes. |
Voir en première partie Historique du circuit du Comminges >
André SIMON, en
1948, Un ami lui prète une ancienne Delahaye 12 cylindres pour disputer
son premier Grand Prix aux Comminges, il rencontre des problèmes de
bougies, mais termine 7ème. Son comportement en course a été remarqué
par le vainqueur Gigi Villoresi qui le félicite à l’arrivée. en 1950, remarqué par Amédée Gordini, le célèbre «sorcier» en mécanique, il est engagé chez Simca-Gordini et réalise une excellente saison en Grands Prix face aux Sommer, Fangio, Ascari, Trintignant, Manzon et se classe 7 fois 2ème. en
1952, il est chez Ferrari au sein de la Scudéria, il se classe 2ème au
GP de France à Monthléry et au GP d’Italie à Monza. Au Comminges il
partage sa voiture avec Ascari ainsi que la victoire et termine 5 ème
des 24h du Mans. |
La maladie l’éloigne des circuits. il reprend en Mai 1954 et se classe 3ème à Silverstone sur Gordini, le goût de la course revient... en 1955, il rachète la Maserati 250 F d’Harry Schell et termine 6e au GP de Pau, 4e au GP de Rome et aux essais du GP de Monaco, il est contacté par Alfred Neubauer (responsable su service compétition de Mercédès) qui lui propose de piloter la Mercédès W 196 et il devient ainsi le co équipier de Juan Manuel Fangio et de Stirling Moss, il est pilote «d’usine». hélas le terrible accident des 24 h du Mans et le retrait des voitures de la marque perturbe sa saison, mais termine 3e sur une Mercédès 300 SLR au Tourist Trophy. Il reprend sa Maserati et gagne le GP d’Albi (F1). en 1956, il revient chez Ferrari en Endurance et dispute les 24h du Mans avec Phill Hill sur une 625 LM (abandon alors 4e). puis pilote une Gordini 2,5 L (F1) au GP de Caen (2e). Puis
il se tourne vers le Rallye avec succès puisqu’il remporte le Tour de
France sur Ferrari 250 GT, le Rallye de La Baule, le Tour de Corse sur
Ford Falcon. |